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Infections des voies urinaires – source de nombreux problèmes
Les premiers signes d’une infection urinaire sont généralement banaux et passent souvent inaperçus. Par exemple, une truie qui n’urine que par saccades. Ou les résidus blanchâtres d’urine à forte teneur en calcaire que l’on peut voir de temps en temps sur le sol. Or, surtout en cas d’infections des voies urinaires, il est important d’identifier les symptômes et de réagir rapidement. Sinon, de nombreux autres problèmes risquent de suivre.
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- Retient l’humidité et assèche le sol des porcheries
- Empêche la multiplication des germes
- Baisse ainsi la pression des germes
CLIMAT DE PORCHERIE ET APPROVISIONNEMENT EN EAU – DEUX POINTS RÉCURRENTS
Comme pour de nombreuses autres maladies et problèmes de troupeaux, en cas d’infection urinaire il faut vérifier le climat de la porcherie et l’approvisionnement en eau. En cas de courant d’air ou de températures trop basses dans l’aire de repos, les parties génitales se refroidissent. Cela restreint le fonctionnement des muscles de l’urètre, ce qui explique que les agents pathogènes puissent atteindre la vessie plus rapidement. En automne, lorsqu’il y a du soleil, les truies se couchent souvent à l’extérieur dans la courette et y restent généralement trop longtemps, ce qui peut également entraîner un refroidissement de leurs parties génitales.
L’approvisionnement en eau et la qualité de l’eau jouent aussi un rôle majeur dans le développement des infections urinaires. Par exemple, si les truies ingèrent des agents pathogènes E. coli en buvant, ces derniers peuvent coloniser directement la vessie. Lorsque l’apport en eau n’est pas suffisant, la vessie n’est pas assez bien rincée. C’est pourquoi il faut veiller à ce que le débit des abreuvoirs et des tétines soit élevé, non seulement pendant la période d’allaitement, mais aussi dans la porcherie de tarissement.
SOUPÇON DE PROBLÈMES DE TROUPEAUX?
Avez-vous observé dans votre exploitation des truies dont l’urine est trouble? Trouvez-vous régulièrement des résidus blanchâtres de calcaire sur le sol? Les truies urinent-elles par saccades? De tels symptômes doivent être pris au sérieux! Contactez votre spécialiste des porcs. D’une part, nous pouvons examiner les facteurs d’influence ensemble et les optimiser. D’autre part, nous pouvons adapter la composition de l’alimentation. Le pH de l’urine devrait être inférieur à 7. L’urine a ainsi un effet antiseptique sur les germes. Si le pH de l’urine de vos truies est trop élevé, il est possible de l’abaisser en adaptant la composition de l’alimentation. Contactez- nous, nous nous ferons un plaisir de vous aider!
ANATOMIE DÉFAVORABLE
En raison de leur anatomie, les truies sont particulièrement exposées au risque de développer des infections des voies urinaires. En effet, l’urètre de la truie est particulièrement court. Cela signifie que les germes présents dans l’environnement n’ont qu’un court chemin à parcourir pour atteindre la vessie. Lorsque les germes ont pu coloniser la vessie, l’infection remonte rapidement vers les reins ou l’utérus. C’est pourquoi une grande partie des truies atteintes d’infections urinaires souffrent de fièvre de lait et de problèmes de fertilité. Les infections qui remontent jusqu’aux reins notamment sont souvent mortelles pour les truies. Lorsque des truies meurent de façon inattendue, les infections urinaires ascendantes avec insuffisance rénale consécutive en sont souvent la cause. Quand les animaux sont apathiques et ne présentent pas d’autres symptômes visibles, il est impératif de prendre leur température corporelle. Les truies atteintes d’une infection des voies urinaires ont souvent une température basse (< 38,5 °C).
Les truies âgées sont particulièrement vulnérables. Avec l’âge, les muscles de l’urètre se relâchent. Les germes atteignent alors la vessie plus rapidement. En outre, les animaux trop lourds et les truies ayant des problèmes de l’appareil locomoteur sont plus à risque. Comme ces animaux ont tendance à se coucher davantage, leur appareil urogénital est plus fréquemment exposé aux germes de l’environnement, ce qui augmente le risque d’infection.
MANAGEMENT PENDANT LES PHASES DÉLICATES
Le risque d’infections urinaires suivies d’infections utérines est particulièrement élevé lorsque le col de l’utérus est ouvert. C’est le cas autour de la mise-bas et pendant les chaleurs. Pendant ces deux phases délicates, le management est essentiel. Pour maintenir la pression des germes à un niveau aussi bas que possible, il est très important que l’hygiène soit irréprochable. Les fèces et la litière humide doivent être enlevées deux fois par jour.
La poudre asséchante FORS 8523 K-SEC aide à garder le box sec et empêche ainsi la multiplication des germes. Pour empêcher l’entrée directe d’agents pathogènes dans l’utérus, l’hygiène doit être optimale pendant l’insémination et lors de l’aide à la mise-bas.